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TPE des Arts Principaux Des XXe et XXIe Siècles

29 mars 2007

PRESENTATION

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29 mars 2007

INTRODUCTION

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« L’art, nous confie Marcel Duchamp, est un jeu entre tous les hommes de toutes les époques. » Il en est de même, évidemment, pour le vingtième siècle : la décoration se libèrera dès les années cinquante, l’élitisme se verra dépassé par l’art populaire durant les sixties avec le pop art, le cinéma se renouvellera pendant les années quatre-vingt, quatre-vingt-dix… Le vingtième siècle est, pour ainsi dire, un siècle important pour le monde artistique… tout comme les autres siècles. Le vingtième siècle sera le siècle durant lequel l’art se modernisera, se sophistiquera.

Ces faits nous amènent à nous poser cette question : Comment l’art s’adapte-t-il à son époque ? Et, à proprement parler, comment s’adapte-t-il durant la seconde moitié du vingtième siècle ?

Afin de répondre à cette question, nous développerons trois parties qui se définiront dans un ordre chronologique. De plus, chaque partie traitera d’une forme d’art particulière, mais toutes traiterons des arts plastiques. La première d’entre elle traitera de la décoration des années cinquante. Nous parlerons ensuite des années soixante et soixante-dix avec le pop art et ses formes dérivées pour terminer avec le cinéma et son évolution considérable durant les années quatre-vingt et quatre-vingt dix. Chaque partie développera son thème principal, et parlera de ses auteurs, ses principaux représentants et œuvres.

28 mars 2007

I] LE DESIGN DES ANNEES CINQUANTE

Introduction

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Pendant près de quarante ans, les créations des années cinquante sont restées dans l’ombre, alors que les styles électrisants de la génération rock-and-roll occupaient le devant de la scène, et que les modèles rétro des années soixante et soixante dix revenaient au goût du jour. Au début du XXIème siècle, une nouvelle génération sensibilisée au design s’initie à la magie des productions des années cinquante et rajeunit les classiques anciens.

Nous verrons donc dans un premier temps comment était la maison des années cinquante, puis nous étudierons la décoration intérieure de cette décennie, pour en arriver aux architectes et leurs créations les plus célèbres.

I] La maison des années cinquante

L’Europe n’est plus l’unique centre de l’architecture moderne, qui devient un mouvement international dont les réalisations majeures voient le jour aux Etats-Unis après la guerre. Pendant que les Européens reconstruisent leurs édifices détruits, les Américains font rapidement progresser l’aménagement domestique.

Les nouveaux concepts adoptés par les architectes se traduisent souvent par l’utilisation de matériaux naturels comme le bois, la pierre, et la brique.

La maison devient un havre accueillant et confortable, et à la fin de la décennie la plupart des foyers sont entièrement mécanisés et hyper-efficaces.

Aussi confortables qu’abordables, mobilier et accessoires ménagers sont conçus pour refléter l’architecture nouvelle. Des éléments d’aspect luxueux mais cependant fonctionnels abolissent la distinction entre les objets quotidiens et ceux réservés aux grandes occasions. De même, la notion de pièce de réception est abandonnée et tous les espaces à vivre sont utilisés au quotidien.

1) Le rêve Américain

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Les intérieurs Américains mêlent la culture populaire et le chic artificiel, les élégantes pièces Knoll, les juke-boxes et les enseignes au néon, les classiques scandinaves sobres et les revêtements en plastique, les fausses fourrures et le formica.

2) Le modernisme Scandinave

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Les créateurs scandinaves quant à eux préfèrent une esthétique plus sobre avec des lignes pures, du fonctionnalisme, des matériaux naturels, des espaces clairs et lumineux et des formes simplifiées.

3) Le style Européen

La France référence traditionnelle en matière d’architecture intérieur, n’adopte ni la retenue scandinave, ni le minimalisme des aménagements américains. Les intérieurs Français sont fideles aux modèles bourgeois traditionnels sophistiqués et pompeux.

II] La décoration d’intérieure

L’esthétique souple et fonctionnelle qui gouverne les intérieurs des années cinquante modernise la maison dans tous ses aspects. Couleurs et motifs constituent les éléments centraux du décor.

Les années cinquante reconsidèrent le rôle des matériaux de construction, des couleurs et de l’éclairage : appréhendés jusqu’alors séparément, ces éléments sont associés pour la première fois en un tout harmonieux, adapté aux exigences du nouvel art de vivre.

Les architectes font preuve d’ingéniosité pour que la maison s’adapte parfaitement à ceux qui l’habitent.

Qu’elle soit de conception moderne ou traditionnelle, la maison des années cinquante, plus petite que les précédentes, exige un mobilier léger et fonctionnel. Les meubles qui reflètent le nouveau style architectural reprennent les mêmes matériaux que celui-ci. Les lignes des objets et els motifs des textiles restent fidèles aux parallèles et aux quadrillages de l’architecture ; leurs formes s’avèrent souvent géométriques et linéaires.

1) Minimalisme, maximalisme

· « Moins c’est plus »tel est le principe du minimalisme. Il s’agit de décorer son habitation en partant de la structure architecturale. Designers et architectes marient luxe et sens pratique dans des formes simples et d’entretien facile. Le minimalisme dans l’art révèle le pouvoir esthétique de la retenue : impact des surfaces nues, ligne pures, formes spectaculaires. Le modernisme préconisé par Ludwig Mies van der Rohe influence l’intérieur des années cinquante, la maison est redéfinit en termes de lumière, d’espace et de transparence. Des panneaux de bois lisse et de verre délimitent les surfaces.

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· Contrairement au maximalisme qui met en valeur les couleurs contrastées, les tissus aux motifs abstraits, les œuvres d’art éclatantes et l’éclairage coloré. Les années cinquante sont souvent associés au Kitsch : Canards volants, horloges en forme de soleil, tissus à imprimé animaliers et tapis en fausse fourrure spectaculaire de couleur vive animent avec humour un intérieur contemporain.

2) Matériaux

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Les matériaux, bois, pierre ou carreaux de céramiques, choisis par les architectes des années 1950 introduisent la beauté de la nature dans la maison pour créer un paysage intérieur.

L’utilisation du bois et de la pierre connaît ainsi un renouveau dans les années cinquante. Grâce à sa beauté et à son adaptabilité, le bois devient l’un des éléments préférés employés par les architectes et les décorateurs. Le bois, synonyme de permanence, est aussi durable et stable que pratique et beau. Poli et posé en garnitures, il souligne les traits architecturaux intérieurs.

Les sols de pierre sont fréquents dans les intérieurs des années cinquante, notamment en Amérique du Nord. Les dalles aux formes denses et irrégulières offrent une base robuste, adaptée au séjour comme la terrasse, et permettent d’unifier les espaces extérieur et intérieur.

La juxtaposition du bois (teck, acajou, chêne, wengé …) et de la pierre souligne les patines chaudes et les textures denses de ces matériaux. La lourdeur du sol minéral contraste avec la légèreté du bois lisse qui tapisse les murs et les plafonds.

Si le style architectural des années cinquante intègre nombre de matériaux naturels, le vinyle, le linoléum, le formica et le plastique évoquent le caractère plus artificiel de l’environnement contemporain. Les sols de vinyle ou de linoléum colorés, décoratifs et fonctionnels, sont idéaux pour la salle de bains la cuisine et autres zones très fréquentées.

Grâce aux ouvertures panoramiques qui illuminent les pièces, l’espace vital semble plus vaste. De même, les portes en verre à l’intérieur de la maison facilitent la circulation de la lumière.

3) Couleurs

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Les textures naturelles, les tons clairs et l’aspect chaleureux du bois forment une palette de tons ocrés et doux. Les couleurs soutenues n’en jouent pas moins un rôle majeur. Etalées sur de larges surfaces ou posées en petites touches, elles éblouissent, soulignent, unifient ou divisent. Les teintes vives adoptées dans les années cinquante supplantent les tons ternes de la période antérieure, marquée par la guerre.

Les décorateurs qui maîtrisent le mieux cette donnée préfèrent les tons qui, selon eux, reflètent le mieux la lumière. Ils rapprochent ainsi les teintes susceptibles de l’émettre et de la renvoyer. Le bleu et le jaune, par exemple, sont souvent associés pour maximiser leurs effets individuels.

Certains décorateurs préfèrent employer des teintes voisines comme le rouge, le jaune et l’orange.

Des motifs muraux vigoureux et colorés introduisent dans la maison moderne un graphisme puissant, qui supplante les fresques murales traditionnelles ou le papier peint conventionnel à dessins. Les chevauchements de couleurs évoquent le mouvement tandis que les tons ocre créent une impression de chaleur et de vitalité.

Le blanc est alors considéré comme une couleur plus classique que contemporaine. L’intérieur d’un blanc pur et clinique a perdu de son prestige et de son attrait.

La notion de couleur neutre a changé radicalement depuis le milieu du XXème siècle. A l’époque, elle concerne seulement le noir, le blanc et le gris, et non les tons ocrés comme le beige ou le blanc cassé, qu’elle compte désormais.

Les abstractions et le décor coloré de l’intérieur des années cinquante annoncent le pop art des années soixante, avant que l’univers psychédélique et le Flower power rompent avec les motifs géométriques répétés et les tons sourds.

4) Luminaires

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Selon Jacobsen, « la lumière donne à toutes les choses leur présence ». Sa remarque souligne l’importance de l’éclairage ambiant dans un intérieur et la capacité de celui-ci à produire des effets dramatiques.

L’éclairage est aussi important que les autres éléments de l’architecture. La lumière du jour dans une pièce peut, selon son intensité, apporter une vive clarté ou une atmosphère tamisée.

Naturel ou artificiel, l’éclairage joue un rôle capital dans l’aménagement intérieur. Les pièces sont souvent illuminées d’en haut par de longues suspensions, des plafonniers ou des spots qui recréent à toute heure l’éclat du jour.

Lampadaires, lampes de table et appliques sont placés aux points stratégiques selon les règles régissant la mise en valeur des œuvres d’art.

Si les lampadaires étaient auparavant fixes et statiques, ils deviennent interactifs et réglables dans les années cinquante. Le bras pivotant maintenu par un contrepoids est équipé d’une rotule qui lui permet de tourner à 360°.

Les luminaires triples sont la griffe de l’éclairage des années cinquante, qu’il s’agisse de suspensions, de lampes de table ou de lampadaires.

Les lampions de papier comme Bubble, de George Nelson, sont très populaires, de même que les modèles blancs coiffés de cuivre produits par Ateljé Lyktan, en Suède.

Les innovations lancées dans les années cinquante influencent donc les luminaires apparus par la suite.

III] Architectes, et leurs créations les plus marquantes

De nombreux architectes-décorateurs et leurs œuvres ont marqué les années cinquante.

· Charles (1907-1978) et Ray (1912-1988) Eames :

- Portemanteau Hang it all (1953)

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- Fauteuil Lounge chair et repose pieds Ottoman (1956)

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- Chaise Dar, coque en plastique polypropylène, pieds chromés (1960)

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· Eero Saarinen (1910-1961)

- Les chaises, fauteuils et tables de la série Tulip Pedestral Group (1956)

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· Arne Jacobsen (1902-1971)

- Chaise fourmi (1952)

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- Fauteuil œuf (1958)

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· Harry Bertoia (1915-1978)

- Chaises diamond en résille d’acier (1952)

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· Verner Panton (1926-1998

- Chaise S275 (1966)

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· George Nelson (1907-1986)

- Horloge Ball clock (1948)

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- Fauteuil Marschmallow (1956)

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Conclusion

Les innovations pratiquées dans la décoration durant les années cinquante ont laissé un héritage de textures, motifs, formes profilées, lignes épurées aussi pratiques que belles. Cettevision de la vie domestique, qui dure depuis un demi-siècle s’est transformée en un style devenu intemporel.

De plus, Le style des années cinquante dévoile les appartements citadins ou les maisons de campagne de collectionneurs, démontrant que les intérieurs actuels peuvent adopter le style d’une autre époque tout en demeurant parfaitement contemporains.

29 mars 2006

seconde partie : Le Pop Art Introduction

  Le Pop art est un mouvement artistique qui émergea vers la fin des années cinquante. Cependant, on cite souvent Francis BACON en parlant de lui comme le précurseur du pop art anglais car il s’inspira, à partir de 1949, de reproductions de photographies… On apparente souvent le pop art à un art ouvert à toutes les classes, où la culture populaire est prônée… Nous allons voir, à travers ce dossier, de quelle manière s’est exprimé le pop art dans les divers pays où il prit place.

29 mars 2005

Le Pop Art Anglais

  Comme nous l’avons déjà précisé dans l’introduction, on cite souvent Francis BACON comme le précurseur du pop art car il fut le premier à s’inspirer de reproductions de photos dès 1949 pour ses œuvres.

 L’origine du premier pop art anglais remonte en réalité à la création du séminaire interdisciplinaire de l’independant groupe au sein de l’institute of contemporary art. Ce groupe était présenté comme moderne (et souvent appelé Youg Group Of I.G.) car il représentait une nouvelle génération d’artistes en contradiction avec la culture élitiste qui était réservée aux classes les plus aisées. Ce groupe était, entre autres, composé de Richard Hamilton, Eduardo Paolozzi et William Turnbull. L’I.G. s’intéressait aux effets de la société moderne et de la communication de masse sur la perception du monde et sur l’art.

Richard Hamilton hamilton Cosmetic Studies
   A l’image des méthodes de production de la société moderne, ce groupe s’adonne à diverse techniques quasiment inédites dans le monde artistique comme le design industriel ou les inventions publicitaires pour une vision finalement plus anthropologique. Ce croisement entre les beaux arts et l’art de masse populaire donne naissance au pop art, terme qui est pour la première fois énoncé par Alloway vers 1956-1957.
 

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29 mars 2004

Le Pop Art Anglais (suite)

   peter_blakeLe pop art toucha son plus large public avec les créations d’environnement de This Is Tomorrow à la Whitechapel Gallery à Londres en 1956. L’affiche de Hamilton, organisateur de l’exposition Just what is that makes today’s home so different, so appealing ? est considérée comme l’œuvre fondatrice du pop art: ce collage d’images de la société de consommation reconstitue cacophoniquement et ironiquement la saturation des intérieurs modernes. Pater Blake, quant à lui, plus jeune de dix ans, crée le folk pop en puisant dans un registre plus traditionnel des environnements populaires.

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   C’est au Royal College of Art de Londres que que la deuxième génération du pop art voit le jour avec David Hockney, Allen Jones ou encore Peter Phillips. Leur approche à eux est plus picturale : ils utilisent le matériau pop, le reproduisent et le transforme pour lui donner une vraie valeur artistique qui leur convient. Cette seconde génération n’est plus réservée à un commentaire intellectuel de la société moderne de consommation à l’instar de la première génération pop, celle-ci est plus sensible.

 Ceci dit, Alloway, alors éloigné de sa source iconographique, la culture américaine, « le pop art britannique n’a pas la rigueur et la densité du pop art new-yorkais. D’une précocité admirable, sa crainte d’être trop simple semble l’avoir empêché de donner naissance au véritable style pop. »

29 mars 2003

Le Pop Art Américain

 A juste cause, les Etats Unis sont réputés être le berceau de la société de consommation, ce qui explique pourquoi c’est à ce point du globe que le pop art persista le plus dans sa forme et dans sa durée.

 Le pop art américain prend ses racines dans l’art populaire des peintres d’enseignes des XVIIIe et XIXe siècles, dans le cubisme et les objets quotidiens de Stuart Davis. Mais ce pop art doit aussi beaucoup à la société européenne via le néo-dadaïsme qui doit beaucoup à Marcel Duchamp. Le néo dadaïsme est, en quelques sortes une préfiguration du pop art. Il doit beaucoup à Duchamp et à l’assemblage, hérité à la fois du collage cubiste et de l’objet surréaliste, qui permet à des jeunes artistes de se démarquer le l’Académisme de la New York School.

 

 On constate que le pop art américain se divise, au départ, en plusieurs partie selon les états du pays. En Californie, le Funky Art, d’Edward Kienholz et Bruce Conner, s’intéresse aux déchets engendrés par la société moderne de consommation : ils les récupèrent et en font des assemblages volontairement repoussants ou macabres. A New York, le Junk Art exploite le rebut de la société industrielle et de consommation. Ainsi, Robert Rauschenberg assemble des matériaux de récupération et crée ce qu’il appelle la combine painting en intégrant des revêtements mi-sculpture, mi-peinture… Jasper Johns réintroduit, quant à lui, le figuratif dans l’art en représentant des drapeaux, cibles et cetera : ils cernent les ambiguïtés de la peinture et contestent le lien entre l’abstraction et la planéité picturale.de_kooning

 me si elles se situent souvent dans le prolongement de préoccupations modernistes, ces démarches réintroduisent toutes le quotidien dans ces œuvres et contrent le mouvement d’expressionnisme abstrait alors en vogue, comme ce geste exemplaire de Rauschenberg qui, dès 1953, efface un dessin de De Kooning (Erased). D’apparence nihiliste, ce geste est en réalité un acte libérateur et constructif.

De Kooning

29 mars 2002

Le Pop Art Américain

 Pour certains, on comprend que le néo-dadaïsme et le pop art aient pu représenter la déchéance de l’art. Surtout pour le dogme établi par les critiques Clement Greenberg et Harold Rosenberg pour qui l’art reposait sur l’abstraction et l’hermétisme théorique, sur une conception romantique et élitiste, en un mot, sur une forme de puritanisme que l’iconographie provocatrice, triviale et érotique du pop art battait en brèche. A l’instar du néo-dadaïsme, le pop art fut maintes et maintes fois taxé de simpliste, de collusion avec le système capitaliste, de démagogique.

 En 1961 et 1962, un série d’exposition personnelle marque l’émergence d’un style nouveau qui, lui aussi, utilise les différentes techniques de production de masse comme les billboards, les affiches de cinéma… Ainsi, on y croisera Ady Warhol, un artiste commercial professionnel travaillant pour les revues de mode et les grands magasins, qui reproduira des boites de soupe campbell et les photos de presse des stars internationales comme Marilyn Monroe, donnant par ailleurs naissance à Marilyn. Roy Lichtenstein sera aussi de la partie et se tournera vers le comics avec des œuvres similaires à Hopeless avec lesquels il essaye d’agrandir les points de la trame typographique. A l’automne 1962, The New Realist réunit tous ces artistes et consacra la naissance du pop art, inaugurant des séries d’expositions collectives qui prendront place environ deux années plus tard. La consécration internationale intervint en 1964 avec un scandale : la remise du grand prix de la Biennale de Venise attribué à Rauschenberg.
WarholAndy Warhol, Autoportrait

29 mars 2001

Le Pop Art Américain

 Parallèlement, se développe une école californienne du pop art où de jeunes artistes peignent des marques de la vie courante, s’adonnent à l’anachronisme… foolhouseMais même si la thématique rapproche ces artistes, il ne faut négliger l’aspect formel de leurs recherches. Comme le notait le critique Harold Rosenblum, le pop art « n’a pas seulement à voir avec ce qui est peint mais aussi avec la façon de le peindre. » En effet, ses techniques ne s’apparentent pas avec celles de l’illusionnisme ou du réalisme. Avec leur grand à-plats de couleurs acryliques, Tom Wesselmann, dans sa série des great american nudes ou encore Allan d’Arcangelo dans ses scènes stylisées de la route américaine et Robert Indiana, dans ses compositions de lettre et de mots qui en font l’héritier des sign-painters, évoquent plus Matisse que Courbet… La plupart des ces artistes utilisent d’ailleurs des espaces peu profonds, voire inexistants plus proches de la planéité greenbergienne que la tradition perspectiviste…




















Foolhouse

28 mars 2000

Le cinéma dans les années 1980-90


A partir de la fin des années 1970,le cinéma connait un essort particulier.C'est au debut des années 1980 qu'il commence vraiment a se develloper.Le cinéma s'ouvre sur le monde,il se remet a la page et evolu.

Commencons par les années 1980.A la fin des années 1970,des realisateurs comme Steven spielberg ou encore Georges Lucas atteignent le sommet de leur carriere avec leurs films respectives qui marqueront des générations: La trilogie de La guerre des etoiles,et les dents de la mer.

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Les années 1980 marquent la fin des epoques «rebelles»,le public ne veut plus des films «casses têtes»,les spectateurs demandent plutôt du divertissant,du simple.C'est ainsi que sera crée le cinéma «pop corn»,c'est a dire des films «sans prises de têtes»,une histoire simple,dans un contexte plus ou moins original,avec un scénario simple,qui permet de ne pas se perdre dans le film.Le scénario n'a rien de très compliqué,le public va donc reussir a etre captivé par du simple.L'Arme fatale est un des films realisé en plusieurs volets qui est representatif du cinéma pop-corn.Les années 80 seront donc marqués par des films a gros budget,de grosses productions,au succés indomptable,qui seront donc realisées en plusieur volets:c'est le cas de Retour vers le futur de Robert Zemeckis,Indiana jones de Steven spielberg,ou encore La guerre des etoiles/star wars de georges lucas.Ces films representatif de ce mouvement cinématographique ont etaient marqués par un immense succés qui existe encore aujourd'hui,puisque l'on remarque que la fin des episodes de La guerre des etoiles ont etaient realisés a partir des années 1990 (problemes d'effets speciaux et d'argents),et qu'un nouvel indiana jones sera bientôt tournés.Ces fims sont appelés des « block busters » (en jargon anglais « qui fait exploser le quartier » ces films sont donc des films a gros budget,se sont des supers productions par leur casting,ou encore leur effets speciaux.


Dans les années 1990,la mode est à la contre culture independante.Quentin tarantino en est un representant (il realise et produit ses films seul).Le cinéma independant cartonne,les films comme Jackie brown ou encore pulp fiction deviennent mythiques.Mais tarantino n'est pas le seul.Dans sa categorie,il existe aussi Dany boyle (trainspotting,petit meutre entre amis),ou encore Kevin smith,trés peu connu en Europe.Le public se penche davantages sur des films à plus petit budget,ce qui permet a des petits realisateurs de se faire connaitres.

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Grâce a l'evolution des techniques numeriques,le cinéma evolu.Les années fin 1980-1990 seront les années du changement.L'evolution est inimaginable,en effet,cela debute avec le film « qui veut la peau de roger rabbit? » de Robert.Z,Au-delà de la prouesse technique, Qui veut la peau de Roger Rabbit ? représente avant tout un véritable défi artistique :réunir dans le même film des personnages d'animation et de veritables acteur.Le succés se fait immediatement ressentir.L'animation devient donc a la mode.Ces années seront marqués par le premier film realiser entierrement en images de synthése « toy's story » (1995)  des studios Disney et pixar.S'en suivra une multitudes de films realiser en images de synthese.Se sera le passage des animations troniques,comme le film Jurrassic park,au tout numerique.L'histoire ne s'arrete pas la,en 1998,le film Titanic remportera un succés spectaculaire au prés du public francais.Ce film remportera 11 oscar,il est le seul film a avoir depassé les 20 millions d'entrées en france.Les effets speciaux du film de James cameron auront subjugués des millions de spectateurs (11 oscars).

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Le cinéma aura donc connu de grands tournant dans les années 80/90.Malgrés le faits que certains des films semblent aujourd'hui depassés,avec les nouveaux moyens de technologies,les meilleurs films restent incontestablement dans ces deux epoques.Les prouesses realiser a cette epoque ne seront jamais egalé aujourd'hui. « Un petit pas pour l'homme,mais un grand pas pour le septieme art ».


Les films marquants des années 1980:

Indiana jones.
E.T.
Retour vers le futur.
L'arme fatale.
Batman.
Allien.
Superman.
Top gun.
Terminator.
Star wars,l'empire contre attaque.
Shining.

Realisateurs: Georges lucas,Spielberg.
Acteurs: Michael j.Fox,Mel gibson,Arnold S.,Jack nickolson,harryson ford...


Les films marquants des années 1990:

Trainspotting.
Toy's story.
Titanic.
Edward aux mains d'argents.
L'etrange Noël de mr .JACK.
Le cinquieme element.
Armagedon.
Independance day.
Jurassic park.
Il faut sauver le soldat ryan.
Forest gump.
Pulp fiction.

Realisateurs: Tim burton,quentin tarantino,dany boyle,luc besson.
Acteurs:Bruce willis,johnny deep,john travolta,tom hanks...

 

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